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Patrimoine
Eglise Saint Jean Baptiste
Rattaché autrefois à la paroisse de Fertans, Amancey ne possédait jusqu’à la Révolution que de petites chapelles vétustes, la chapelle des Templiers relevant de la Commanderie de Salins (à l’emplacement de la maison Bolard ou de la mairie?), et une chapelle construite en 1636 à l’emplacement de l’église actuelle.
Promu chef-lieu de canton en 1790, le village s’est constitué en paroisse et les habitants se sont mobilisés pour construire, en 1805, une église digne de leur commune.
L’Eglise Saint Jean Baptiste renferme quelques belles pièces de mobilier, dont certaines sont classées :
Retable et autel du XVIIIème siècle en bois doré et polychrome
Ils proviennent de l’église des Minimes d’Ornans et ont été installés en 1805, à la construction de l’église. Le tableau représente St Jean Baptiste accompagné d’un agneau.
Stalles du choeur
En chêne, très simples, de style Louis XV, elles ont été également rapportées du Couvent des Minimes d’Ornans
Anges adorateurs et chandeliers de l’autel
En bois massif, les deux anges ont été restaurés à l’or fin en 1997, de même que les 6 grands chandeliers de bois qui encadrent le tabernacle
Boiseries du choeur – Chaire
Dans le choeur, de somptueuses boiseries Louis XV provenant de l’abbaye de Migette conservent leurs faux marbres d’origine. La chaire en stuc gris, surmontée d’un ange, sort aussi de l’église abbatiale de Migette
Statue de Saint Antoine en bois sculpté (XVII-XVIIIème)
Crucifix du XVI ème siècle en bois polychrome
Présent à l’origine dans le temple des Verrières en Suisse, il a transité par Pontarlier, avant d’être installé en 1817 sur le bas-côté sud de l’église.
Anges adorateurs du choeur |
Les oratoires
Deux oratoires se situent au coeur du village, en bas de la rue du Traîneau et en haut de la rue Saint Claude.
Hors du village, caché en bordure de la vallée de Norvaux au lieu-dit Le Pagre, se dresse un troisième, l’oratoire Notre-Dame.
L’élément le plus intéressant de cet oratoire construit en rocaille, est la dalle de pierre de remploi qui y a été encastrée : elle comporte une petite niche protégée par une grille et renferme une statuette en bois très érodée de la Vierge. Sont gravés une date, 1765, le nom du donateur, Jean-Hyacinthe Petit-Vienet, et une inscription, « Refugion pecatorum »